Demain, c'est direction Toulouse.
Si vous pensez qu'un passage au libre c'est juste remplacer des logiciels propriétaires par des logiciels libres passez me voir, il faut que je vous parle.
→ https://cfp.capitoledulibre.org/cdl-2025/speaker/FHDCBT/
Si vous voulez faire échouer un passage au libre, vous saurez aussi comment faire (mais vous finirez en enfer avec Satya Nadella, Jeff Bezos et Tim Cook… et vous paierez une licence pour chaque flamme qui viendra vous rôtir, normal).
C'est parti @nicolasvivant vient nous expliquer ce qu'implique un passage au libre dans une collectivité 👌
« Concrètement ».
@nicolasvivant commence par expliquer comment se planter 😁
Y'a des punchlines : « Chaque recrutement est une opportunité de recruter un libriste » 😁
Contexte : plutôt que de tenter une convention des compétences de l'équipe existante, travailler sur une renouvellement de l'équipe pour recruter en ciblant les compétences adaptées.
En complément pour préciser cette vision centrée sur le besoin (on répond à des besoins/problématiques, la technique n'est qu'un moyen) : dans ce qui permet de faire que ça semble "mieux", il y les nouveaux besoins remplis, mais aussi une bien meilleure qualité de service via une montée en compétence interne (et plus de contrôle sur les outils) qui fait que la maintenance est plus qualitative.
Retex du directeur des services : "Y'a rien qui a changé au final. Ah si, ça déconne moins".
💯
« Communiquer en direction des agents en disant on va passer sous Linux, c'est créer des inquiétudes. »
À la place : ne pas saouler avec le projet, venir avec des outils qui marchent et répondent bien aux (nouveaux) besoins. C'est ça qui va embarquer, dans le passage au libre.
Un enjeu important : visibiliser les coûts évités.
Quand on remplace un service externe, on voit le coût en moins.
Quand on met en place un outil qui n'existait pas, difficile de rendre concret combien ça aurait coûté si c'était venu via une prestation externe. Or c'est important pour réaliser le gain.
Comment faire pour contribuer financièrement au projet de logiciel libre utilisé ?
Un don, c'est trop compliqué administrativement.
La bonne idée ?
Payer un contrat de support/maintenance qui n'est pas utilisé (parce que la compétence est en interne).
Financement direct de l'écosystème, bien plus simple à faire passer une dépense publique.
Passer direct à Linux ?
Le boss de fin de niveau selon @nicolasvivant - ne pas commencer par là !
Ah @nicolasvivant rajoute le boss de la fin secrète du mode hardcore : les graphistes sous la suite Adobe et tout ça.
Un des enjeux, c'est que si le gros du besoin d'une collectivité peut se faire en libre, c'est encore trop niche et cela marginalise les graphistes sur le marché du travail.
➡️ Ne pas viser le 100% linux - justement pour ce genre de cas, car forcer le choc culturel à ce point c'est l'assurance d'un contre-feu énorme. 98% c'est très bien :)
Passage sous Linux par étapes :
- un bêta test
- une phase de volontariat : ici 1 an et 10% du parc (c'est déjà significatif !)
- une phase d'incitation : 3 ans et ça passe à 20%, un seuil qui est franchi et c'est un changement net dans l'écosystème de la structure (des agent•es!)
Savoir arrêter et faire le point sur les réticences ou résistances : les inquiétudes, les points de friction... À identifier pour y répondre !
@nicolasvivant
Merci pour le LivePouet, @Lapineige ! :)
@nicolasvivant @Lapineige "pas de bricolage (ou le moins possible et en scred)"
J'adore, hâte de pouvoir voir la rediff
Et au pire, j'ai pensé au modèle Fondation, mais il faut un Million d'Euros en banque pour ce type de "k-bis" ...
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